L\'Esprit Rando

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Via ferrata de Grenoble (38)

9 mai 2008 : les Prises de la Bastille !

Cela fait quasiment 5 ans que je ne me suis pas colletée à une paroi de via ferrata. Aussi, lorsque l'occasion se présente de renouer avec cette activité que j'aime tant, je n'hésite pas : je fonce !

très aérienne, cette via ferrata

Après une (re)familiarisation avec le matériel, c'est parti. Et ça commence fort, c'est très vertical, ça réveille des muscles qui n'existent pas. Ouf ! Mes amis sont devant, et à leurs questions je réponds "ça va", mais c'est surtout pour la forme. Parce que la forme, justement, je l'ai un peu perdue ! Allez, courage ! On tire sur les bras, on pousse sur les jambes, et ça va tout seul. Ou presque. Les 20 premières minutes me paraissent interminables d'effort surhumain, mais au fil de la montée, je (re)prends de l'assurance, je (re)trouve la technique, et ça finit par aller mieux. Dailleurs, vu le vide sous mes pieds, il vaut mieux être à l'aise et sûr de ses facultés ! Dieu merci, je n'ai jamais eu le vertige et ça ne va pas commencer maintenant.

waaaaooooh !!!

Bon, je suis à l'aise entre ciel et terre et c'est le principal. J'enchaîne les échelons, clamaux, passerelles oscillantes et autres point d'appui artificiels. Bigre ! Elle est quand même très aérienne, cette via. Je connaissais celle de St Ours, près de Barcelonnette, et les 2 voies du Rocher Blanc à Serre-Chevalier, mais là, c'est aérien. Ou alors, c'est parce que je re-découvre l'activité, ce qui est possible aussi.

Mais c'est rigolo. Ici, le départ de la via ferrata est en pleine ville ! On se gare, on traverse une rue, et hop, on grimpe ! D'ailleurs, d'ici on a une vue superbe sur Grenoble, qui s'étale à nos pieds. La piste monte jusqu'à la Bastille, la citadelle (à la Vauban), qui domine la ville. Cette piste est en 2 parties, que l'on est bien décidés à faire en entier.

Waah, c'est beau...!

C'est que du bonheur ! On voit la fin de la 1° partie, non sans une certaine satisfaction quand même. Je me dis que demain, j'aurai mal partout. Mais pas grave, j'aime bien, c'est une saine fatigue, de saines douleurs. C'est comme les écorchures sur les doigts : aucune importance.

Le 2° tronçon, c'est une autre chanson : je trouvais le 1° aérien, mais là, on est servi ! ça commence très fort, par un surplomb, une espèce de dévers qui n'a l'air de rien vu d'en bas, mais qui nous fait suer sang et eau une fois qu'on l'a attaqué. Mais pas question de revenir en arrière. J'y suis, j'y reste. Cette fois, c'est moi qui suis passée en tête, et qui me coltine les difficultés. Je commente en direct pour les autres en dessous. Mes aïeux, ça tire sur les bras ! Comment ça, on redescend ? Pas question, j'y suis, j'y reste. Et je ne suis pas montée jusque là pour rien ! Dailleurs après un surplomb vicieux, ça va mieux.

Bigre, là c'est raide !

On trouve un compromis. Il y a une échappatoire un peu plus haut, et on va la prendre pour arriver certes en haut, mais pas trop cassés. On retrouve un parcours plus classique, qui nous convient pour cette fois. La revanche, ça sera pour une autre fois. Sauf que nous ne sommes pas encore au bout de nos peines...

En un saut, nous sommes dans une douve de la citadelle. On se décroche, on sourit, on croit que c'est fini. Eh bien non ! Un dernier tout petit morceau, ouh, le sale petit morceau qu'on ne sait pas par quel bout attraper !!! Celui là, il nous a donné bien du fil à retordre. Bon, ça fait des choses à raconter, la preuve, j'en parle ici.

on en voit la fin : la sortie, c'est juste derrière moi !

Voilà une matinée fort bien, remplie, n'est-ce pas. En attendant la "revanche", merci encore à mes bons amis sans qui cette sortie n'aurait pas eu lieu.

La Baroudeuse



21/05/2008
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